Une elfe parmi les vauriens ? et puis quoi encore ? Et pourtant l’histoire qui suit est bien la triste verité.
Tout commence par une froide journée d’hiver, dans les maleterres,
Arbaleth, affreux vaurien s’ennuiyait ferme a la chapelle car, depuis
peu, des gardes y avaient été postés, et il ne pouvait donc plus tuer
en toute impunité les cretins qui avaient des problemes psychomoteurs a
la descente de leur griffon.
Trainant les pieds vers le nord, il finit par découvrir un elfe, qui
monte la garde d’un col, obstrué par de lourds troncs d’arbres morts. Y
voyant un pauvre hère qu’il pourrait sans doute occir facilement, le
sinistre réprouvé s’embusqua tentant de contenir ses tremblements
d’excitation. Trois jours durant l’elfe ne bougea pas, qu’il vente
qu’il pleuve, que des gnomes lui crache dessus, rien ! Il ne bougeait
pas, il ne mangeait pas, il ne dormait pas.
S’approchant furtivement, Arbaleth découvrit que l’elfe n’était pas
vivant … il etait … en pierre ? et pourtant une voix avait résonnée à
l’approche du réprouvé :
« Ici est l’accès à Quel Thalas, le merveilleux royaume des Hauts Elfes, vous n’êtes pas autorisé a y pénétrer ».
A ces mots, les yeux d’Arbaleth s’illuminerent d’une flamme malsaine
alors qu’il pensait « ouais ouais c’est ca ouais … tu vas voir si je
suis pas autorisé » … un parc a noobs … joie, bonheur et allégresse ;
enjambant d’un disgracieux bond le barrage de fortune Arbaleth bravait
l’interdiction fierement, avide de profaner cette contrée et
d’exterminer les petits gris elfiques.
L’endroit n’etait pas aussi joyeux que le reprouvé l’eut imaginé, sans
doute avait t il oublié qu’Arthas avait traversé la zone pour
ressuciter Kel Thuzad ; et les elfes qui le peuplaient n’avaientt pas
l’air aussi joyeux et pleins d’illusion que ce a quoi il s’attendait …
ils ressemblaient … et bien … a ces toxicos a qui jadis il arrachait la
dime de force, livides, les yeux cernés … Mais a quoi un elfe
pouvait il bien etre accroc ?
Poursuivant son périple vers le nord, le paysage se fit enfin elfique,
un verdoyante et luxuriante foret peuplée d’étranges dragons, et de
tréants paisibles d’où émergeait une immense cité fièrement gardée par
des … blondinets aux immenses pavois. Infiltrer une capitale n’étant
pas une chose que son code de l’honneur lui autorisait, le ninja
mystérieux se mit en quête d’une zone ressemblant plus a un parc a
noobs.
Chose qu’il trouva un peu plus au nord, et avec, Ô Joie, de mignons
petits elfes, bien gris, comme il aimait. Il avisa rapidement une jeune
elfette isolée, à la chevelure flamboyante, qui tentait de sa petite
épée d’occir d’étranges créatures arcaniques. La cible ideale, faible,
occupée, et sans doute deja blessée. Bondissant hors des ombres,
Arbaleth focalisa son regard sur la base de la nuque de la jeune elfe,
enfoncer sa lame ici aurait raison d’elle en un seul coup … aussi
devrait il viser légèrement a coté, histoire qu’elle souffre un peu.
Alors que cette idée faisait son chemin, notre arbaleth n’appercut pas
la petite jambe osseuse qui venait d’entrer en contact avec sa cheville
en un traitre croc en jambe, et s’étala de tout son long sur le dos de
l’elfette dans un bruit d’os désarticulés.
Jurant en bas-parler, Arbaleth se releva, piétinant a moitié l’elfe
évanouie, assomée par un prodigieux coup de cagoule mystérieuse et
aperçu sa « chère » sœur, Winia … Qu’est ce que cette petite idiote
faisait ici ? Wiwi lui avoua avoir découvert l’endroit il y avait bien
longtemps déjà, en demandant son chemin a l’elfe petrifié des
maleterres un jour qu’elle s’y était perdue ; et avoir sympathisé avec
cette petite elfe, qui avait un drôle de nom, mais qu’elle avait
surnommé Hemy. Elle ajouta également qu’elle avait enfin réussi a la
convaincre de s’entrainer pour intégrer les vauriens et répandre
l’entropie sur Azeroth avec eux. En outre, la jeune elfe lui avait
parlé d’une race nouvellement arrivée de l’autre coté du monde, elle
avait vu du haut de la flèche solfurie (un truc d’elfe, dans leur
capitale en avait sagement conclu Winia), leur vaisseau embraser la
nuit, et s’écraser, d’après ses estimations, du coté de Sombrivage.
Aussi Arbaleth trouverait il sans doute la bas, moult petits gris a
martyriser, bien plus frais que ces elfes accrocs a la magie, et du
coup bien trop nerveux pour être chassés convenablement.
Arbaleth grogna, intégrer une proie a notre meute … cela lui paraissait
inconcevable … mais Winia lui pourrirait la mort s’il refusait …
refilant son tabard mité et sans doute trop grand pour la petite créature
anorexique,
il lui faucha sa bourse pour en racheter un avant de disparaitre
mystérieusement laissant Wiwi réveiller Hemy a coup de baffes et de
hochet-d’arlokk-qui-fait-de-la-fumée.
Ainsi Hemy rejoignit-elle les vauriens, parrainée par Winia qui la
considérait sans doute comme sa barbie ; elle militerait longuement
pour qu’on l’appelle par son vrai nom, mais « Hemy Lahonte » s’imposa
rapidement dans les rangs vauriens comme étant le nom qui lui allait le
mieux. Se pliant aux traditions de la horde, elle accepta également de
saluer les gens en leur crachant dessus, apres tout, c’est ainsi que
tous … sauf peut etre Winia, lui avait toujours souhaité le bonjour.
Revendiquant fièrement ses origines et sa « famille » d’adoption, elle
se jura d’être une sale peste médisante, blessante et arrogante pour
tous ceux qui ne seraient ni des elfes de sang, ni des vauriens ou
leurs alliés.
Sujet: Meryl "Hemy" Lahonte, des Vauriens 
