Je vous présente une triste histoire, celle de Varlop le troll.
désolé.
La pitoyable histoire de Varlop le Sans NomChaman Troll par défaut puisqu’il en faut.
Sa vie, son œuvre, son déclin, de hier à aujourd’hui.
Le parcours de notre vaillant troll est intimement lié au déclin des tribus de Sen’jin.
Un matin, oublié alors qu’il était encore un nouveau né sur les rives des îles Echo par des proches fuyant les sbires du très redoutable et puissant magicien maléfique Zalanne.
Varlop fut recueillit puis adopté par un clampant en rût. Elevé comme tel, il parvint à grandir tout en se pliant (un peu trop souvent à son goût) aux dures lois de l’existence des clampants.
Néanmoins, il sentait bien qu’au fond de lui, il n’était pas comme ses amis crabes...cependant, de nombreux doutes subsistaient :
Comme eux, il devait remonter à la surface pour respirer
Comme eux, il mangeait les jeunes orcs qui nageaient vers les îles Echo
Comme eux, il marchait de travers et se cachait sous le sable quand survenait une menace.
Le phénomène Varlop devint un problème quand devenu plus grand, il développa ses aptitudes à manier les forces élémentaires. Peu à peu, plus aucun orc n’arrivait indemne à la cité guerrière d’Orgrimmar.
Un midi, Faché par ce constat et par l’absence de pomme de cactus, Thrall, conseillé par le fourbe Vol’jin, fit envoyer une escouade de ses meilleurs chasseurs (tous des trolls évidemment) pour neutraliser celui qui était à l’origine des mutilations des recrues de la Horde.
A cinq contres un (tous stuffés T0, T1, T2, T3, T1000) le jeu était inégal et Varlop fut aisément capturé.
Il fut par la suite exhibé dans Orgrimmar puis dans les cages de la foire de SombreLune pendant près de dix jours en tant que la créature mi Troll, mi Crabe ; « le Tralbe des îles Echo ».
Très vite (trop pour les forains), l’attraction lassa. Varlop était triste, chétif, son esprit vicieux et toutes formes de volonté s’émoussaient derrière les froids barreaux de sa prison...il se laissait dépérir faute de viande orc à bouffer (Varlop bouffe plus qu’il ne mange, ce n’est pas un terme péjoratif mais une triste réalité).
Puis vint le moment où il coûta plus qu’il ne rapporta, les forains, qui l’avaient acheté un forture en or, hésitaient entre le brûler vif ou l’abandonner couvert de miel aux hyènes du désert de Silithus.
Il fut finalement échangé contre dix [poulet]s à un laboratoire d’alchimie gobelin qui cherchait des cobayes pour leur expériences.
A grand coup de dorépine, de jarret d’orc, de massue et de poisson déviant, les gobelins remirent d’aplomb le troll qui réagissait de façon très étrange aux mixtures de ses propriétaires.
Personne n’est en mesure encore actuellement de déterminer si la tolérance de Varlop aux diverses substances est du fait d’une résistance naturelle ou bien acquise par les mélanges improbables d’une très forte quantité de potions (une étude a été commandé à ce propos).
Notre troll devint aléatoirement puissant, stupide, petit, xylophone, sage, obèse, anachronique, grenouille, jaune, rapide, gnome, waterproof ...etc, parfois le tout en même temps dans un sens comme dans un autre et inversement.
Une chose reste certaine, ce genre de régime alimentaire rendit dépendant à toute substance issue de l’alchimie notre ami Varlop. Dépendance largement entretenue par les gobelins. Mais un soir...
...Un soir, lors d’une délégation officielle des gobelins alchimistes visite à l’Apothicarium d’Under City, le grand apothicaire déclara le troll comme ne faisant plus parti de cette race après que Varlop, transformé en élémentaire de guano murloc, provoqua la mort par étouffement sur la personne d’une diplomate Tauren venue pour tenter de secourir les réprouvés de leur aversion paranormale de la nature. Puis le troll, tombé dans les canaux d’Under City se désagrégea...
Varlop fut charrié par les égouts à l’extérieur de la cité où il reprit sa forme originalle. Il était libre d’errer dans ce monde qui semblait refuser l’idée même qu’il puisse vivre.
Au détour d’un virage dans une forêt sombre par une nuit sans lune, il rencontra une femme tout de blanc vêtue qui, dans un râle d’agonie, semblait l’appeler. Cette femme était Cirrhosalila. Elle le recueillit, et l’intégra de force à ce groupe de paria que sont les vauriens.
renote de l'auteur : Varlop apprit il y a peu à parler avec ses semblables...personne n’avait encore prit le temps de lui apprendre la langage des orcs et des trolls (il parlait alors que le clampant : *clakc-clakc* en marchant de gauche à droite pour dire bonjour) mais ceci est une autre histoire que l’on vous racontera demain...